Santé |
5 avril 2019 | Olivia |
L’indice de Pearl vous connaissez ? C’est l’indicateur le plus souvent utilisé pour exprimer la fiabilité d’un dispositif contraceptif. Quelle est l’histoire de ce pourcentage ? Est-il vraiment précis ? Sur quel critère choisir sa méthode contraceptive ? Ne sortez pas vos calculettes, on décrypte ensemble l’Indice de Pearl.
C’est le scientifique et universitaire américain Raymond Pearl qui a mis au jour la formule de calcul en 1933. Cet indice correspond au pourcentage de grossesses non désirées pour cent femmes ayant opté pour le même moyen de contraception durant une année complète.
En général, il est convenu que plus l’indice de Pearl est bas, plus la méthode contraceptive est fiable. Par exemple, la pilule hormonale présente un indice de Pearl de 0.3 % (selon le site ameli.fr). Ce chiffre signifie que sur cent femmes ayant pris la pilule pendant un an, en respectant à la lettre les conditions d’utilisation, 0.3 sont tombées enceintes.
Non. Tout simplement, parce qu’il s’agit d’une base de calcul théorique. C’est-à-dire que les femmes qui ont employé le contraceptif l'ont fait de manière parfaite. Effectivement, ces dernières ne se sont pas confrontées aux aléas de la vie réelle. C’est pourquoi les autorités sanitaires évoquent également une efficacité pratique pour renseigner le grand public.
En France, chaque dispositif présente un indice de Pearl théorique, et une efficacité pratique. Ainsi pour reprendre l’exemple de la pilule hormonale, son efficacité pratique est passe à 8 %. Ce nouveau taux tient compte des erreurs d'application (oubli de prise, vomissements, etc.). Ce qui est plus proche de notre réalité. Donc, dans de vraies conditions, 8 % d’entre elles ont subi une grossesse non désirée. Vous avez compris, maintenant, toute la relativité de cette mesure purement statistique.
La symptothermie avec le moniteur de contraception trackle
En me renseignant sur l’indice de Pearl, j’ai constaté que l’Office Mondial de la Santé tient à jour un document, sur son site, plus explicite sur cette différence entre théorie et pratique. De plus, cette institution présente des chiffres rassemblant de nombreux pays, et prend donc en compte les disparités culturelles. Effectivement, pour une évaluation plus juste, il est impératif de considérer les habitudes, les croyances, les convictions de chacune. Ce principe s'applique également pour l'intégration du moyen contraceptif au sein du couple. Toutefois, histoire de nous simplifier la vie, l’O.M.S. recense, quant à elle, le taux de réussite contraceptive.
Le système de calcul est donc inversé, puisque c’est le nombre de femmes qui ne sont pas tombées enceintes qui est exprimé. Alors, que pour l’Indice de Pearl, comme vous l’avez compris, c’est le nombre de grossesses non désirées qui est exprimé ! Pour reprendre l’exemple de la pilule, elle présente, sur ce site ressource, un indice supérieur à 99 %. J'ai préféré utiliser les chiffres de l'O.M.S pour choisir mon moyen de contraception. Effectivement, ces derniers me semblent plus simples, et traduisent une certaine pensée positive, puisque l’on comptabilise ce qui fonctionne.
Ces moyens de contraception ont souvent un indice de Pearl très bas. Seuls les dispositifs ne demandant pas de manipulation de la part des utilisatrices conservent une bonne efficacité pratique. C’est-à-dire :
Tous les autres, soit l’ensemble des pilules contraceptives, et le patch, voient leur efficacité pratique réduire.
Toutefois, nombreuses sont les femmes qui trouvent ces méthodes de plus en plus invasives, infantilisantes, et contre nature.
Les préservatifs masculins et féminins sont des moyens de contraception dits « barrière ». Ils présentent respectivement un indice de 98 et de 90 %. Leur efficacité pratique est estimée quant à elle à 85 et 79 %.
Le stérilet au cuivre maintient un score très élevé (99 %) avec les deux unités de mesure. Le diaphragme quant à lui à un indice de 6 et une efficacité pratique de 88%, soit un meilleur score que le préservatif.
C’est là que les données de l’OMS sont plus claires que celles diffusées en général.
Le retrait, ou coït interrompu, la méthode de la température basale, celle des deux jours, ou encore celle du calendrier subissent une différence entre leur indice de Pearl et leur efficacité pratique. J’ai été fière d’apprendre que la méthode symptothermique offre un indice de Pearl et une efficacité pratique tous deux égaux à 98 %. Cette information m’a tout simplement confortée dans mon choix. Cette méthode contraceptive respectueuse de mon corps et de mon intégrité est reconnue par une instance mondiale.
Je précise que je compte tout de même sur mon Cyclotest MyWay afin de m’accompagner avec rigueur dans cette démarche. Il me permet d’identifier précisément les jours où je suis fertile et où je dois donc utiliser mon diaphragme pendant les rapports.
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A propos de l'auteur
Olivia
Bonjour, moi c’est Olivia et je travaille dans le domaine du paramédical depuis 10 ans. Il y a quelques années, lorsque j’ai demandé à ma gynécologue pourquoi est-ce que mes amies avaient la même pilule que moi alors que nous étions très différentes, j’ai eu comme réponse « C’est le moyen de contraception le plus sûr et le plus confortable ». Mais elle essayait simplement de me refourguer sa « came habituelle » alors que je n’en voulais pas… J’ai envie de partager avec vous mes recherches et mes expériences de femme car je sais que ce combat social n’est pas des plus faciles.
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