Santé |
21 novembre 2018 | Laura |
Cinq méthodes contraceptives pour hommes sont aujourd’hui disponibles. Injections hormonales, préservatifs, vasectomie, retrait et solution thermique sont les seules réponses pour les hommes qui souhaitent prendre en charge leur fertilité. Sont-elles restrictives ? Pensez-vous que les hommes peuvent s’impliquer dans les choix contraceptifs ?
Considérée comme efficace, la contraception hormonale masculine existe. Elle est pratiquée par un seul médecin en France, qui associe un progestatif, et un dérivé de testostérone : l’énanthate de testostérone. Cette hormone stéroïdienne est utilisée depuis des décennies chez les individus souffrant de déficience hormonale.
L’Organisation Mondiale de la Santé limite ce traitement à un an et demi. De plus, il n’est accessible qu’aux hommes âgés de 25 à 45 ans, ne souffrant pas de troubles vasculaires, sans antécédents médicaux et non-fumeurs... Ce qui réduit le nombre de bénéficiaires. Une injection hebdomadaire d’hormones de synthèse est nécessaire. La contraception devient effective dans les trois premiers mois.
L'explication : en augmentant de manière artificielle, le taux de testostérone dans le sang, le corps stoppe la production de spermatozoïdes. L’efficacité est vérifiée par des spermogrammes. Pour retrouver sa fertilité, monsieur devra attendre environ 12 semaines.
Les effets secondaires sont identiques à ceux des contraceptifs hormonaux « féminins » :
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Cette enveloppe de polyuréthane, ou de latex retient les spermatozoïdes. Comme le diaphragme, il bloque leur progression. L’efficacité du préservatif réside dans son utilisation. Même si elle est indispensable pour vous protéger des infections sexuellement transmissibles, il est souvent conseillé de l’associer à un autre moyen de contraception. Il est rarement choisi par les couples installés, car il entrave le plaisir des deux partenaires.
Très fiable, la stérilisation masculine s’adresse depuis la loi du 4 juillet 2001 à tous les hommes qui ont « exprimé une volonté libre, motivée et délibérée en considération d’une information claire et complète sur ses conséquences ». Toutefois, la démarche pour y accéder est assez longue. Après une première consultation, un délai de réflexion quatre mois est obligatoire. Lors d’une seconde visite, une confirmation écrite sera demandée. C’est une fois ces démarches effectuées qu'un rendez-vous sera proposé pour l'intervention chirurgicale.
Cette dernière dure en général moins de 30 minutes, sous anesthésie locale. Comme pour la contraception masculine hormonale, la vasectomie devient effective environ trois mois après l’opération. La ligature des canaux déférents n’a pas d’incidence sur la fonction érectile ou la libido, uniquement sur les propriétés fécondantes du sperme. Elle est rarement réversible. Là encore, un spermogramme est effectué pour contrôler l’efficacité de la vasectomie.
Comme vous avez pu le constater, ces messieurs sont assez limités dans leur choix contraceptif. Et même si les modes de pensées changent, et que votre concubin souhaite partager cette charge mentale conjugale, les solutions qui lui sont proposées sont soit :
La prise en charge commune de la contraception a souvent pour objectif :
De plus en plus d’hommes sont enclins à partager la responsabilité contraceptive avec leur partenaire et il existe des méthodes qui permettent de les impliquer. La méthode symptothermique permet ce partage contraceptif. Si elle est réalisée à l'aide de Cyclotest MyWay, elle est fiable et donne à votre partenaire la possibilité de comprendre le cycle féminin. Une vision commune de la contraception ne vous semble-t-elle pas plus juste ? Est-elle selon vous une histoire d’hommes ou de femmes uniquement ?
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A propos de l'auteur
Laura
Salut, je m’appelle Laura et ma philosophie de vie est « Essaye, tu n’as rien à perdre ». Depuis quelques années, j’ai fini les études et je me suis lancée dans la vie active. Pas toujours évident de concilier travail, amis, famille et amour. Et quand on trouve finalement un équilibre, les gens nous posent toujours les mêmes questions : « Laura, toujours pas de petit copain ? », « Laura, à quand les enfants ? ». Difficile d’expliquer à ses proches que je n’en veux pas, tout simplement. J’ai envie de partager avec vous mon vécu en tant que femme et mon burn-out de cette pression sociale constante.
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